Sept jalons de la création humaine et de la nature servent de référence dans un territoire chargé d’histoire, d’art et de tradition
Parler de sept merveilles permet de comprendre comment le génie, la création de l'homme et la nature elle-même ont pu atteindre des niveaux sublimes ayant permis de fixer dans l'imaginaire des œuvres et des jalons. Comme l'ont fait les Grecs de l'époque hellénistique et comme l'a reproduit Hérodote d'Halicarnasse dans ses textes, les habitants de la Costa Blanca ont élaboré leur propre liste de prodiges artistiques et culturels, bon nombre d'entre eux étant conservés et restaurés pour pouvoir en profiter « in situ » ou documentés et expliqués dans des musées aussi célèbres que le Musée archéologique provincial (Marq) ou le Mubag (Musée des beaux-arts Gravina).
La liste, comme toute référence arbitraire, varie en fonction du sentiment, de l'enracinement et du goût subjectif. Sans aucun doute, il y a autant de merveilles que de gens ayant foulé ces terres et que de paysages sublimes créés par la nature, car la richesse d'un patrimoine naturel et historique affiné au long des siècles et venant de la présence successive sur les terres alicantines de Phéniciens, de Grecs, d'Ibères, de Romains ou d'Arabes permet d'élaborer un répertoire incalculable d'œuvres originales. À titre d'exemple, un septuor comprenant : la gamba rouge de Dénia, la palmeraie d'Elche, les fêtes de Maures et de Chrétiens d'Alcoy, les lagunes de la Mata et de Torrevieja, le Peñón d'Ifach (le rocher d'Ifach), le château de Villena et le skyline de Benidorm.